19 mai 2009
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17:31
A l'occasion de cette ouverture, ce 30 mai, et en prévision de l'ouverture du futur musée Delvaux, Razkas propose
une pièce rare, une linogravure de Mavaux-Delgritte.
Afin d'alimenter votre réflexion, nous nous permettons de recopier un extrait d'un carte blanche de l''animateur
journaliste à Consoloisirs, concernant le "surréalisme" du prix des musées...
À la veille du vernissage royal du nouveau musée Magritte, place Royale, à Bruxelles, qui ouvrira ses portes au public le 30 mai, Bernard Hennebert pose la question: pourquoi avoir créé un nouveau musée au lieu de réaménager ou d’agrandir la section du Musée d’Art moderne réservée au célèbre peintre? À moins, accuse-t-il, que tout cela ne soit que business...
Le nouveau Musée Magritte ou le syndrome de la dame blanche
On passe de 5 à 13 euros
On peut pourtant se demander s’il est vraiment préférable de créer une nouvelle entité muséale plutôt que de réaménager, voire d’agrandir la section de notre Musée d’Art Moderne réservée au célébrissime peintre. Mais dans ce dernier cas, il aurait été difficile de faire payer davantage le visiteur!
Avec l’inauguration du Musée Magritte, nous allons donc vivre le «syndrome de la dame blanche» adapté à la culture. Explication: ces dernières années, nombre de tea-rooms ont en effet réussi à masquer une hausse significative du prix de cette coupe glacée typiquement belge en dissociant ses éléments mythiques: de la glace vanille, du chocolat chaud et de la crème fraîche (ou chantilly), cette dernière constituant désormais un supplément facultatif, supplétif... et tarifé à part. En art donc, désormais, on isole aussi un élément de ce qu’on considérait comme un tout afin de faire payer complémentairement sa contemplation! ( ....)
Jusqu’à la veille de l’ouverture du Musée Magritte, il fallait s’acquitter de 5 euros (tarif prix plein) pour admirer tous les chefs d’œuvres anciens et modernes des Musées Royaux sis rue de la Régence, dont sa célèbre collection d’œuvres du maître surréaliste considérée par les guides touristiques comme l’une des plus riches au monde.
Désormais, pour découvrir sur une surface plus ou moins analogue (aucun nouvel immeuble n’a été construit) globalement le même nombre d’œuvres anciennes et modernes, il faudra acquérir un billet combiné de 13 euros (collections permanentes des Musées d’Art Ancien et Moderne + Musée Magritte). Il s’agit donc de bien plus que d’un doublement du prix, en pleine crise économique sans précédent. (....)
consoloisirs
une pièce rare, une linogravure de Mavaux-Delgritte.
Afin d'alimenter votre réflexion, nous nous permettons de recopier un extrait d'un carte blanche de l''animateur
journaliste à Consoloisirs, concernant le "surréalisme" du prix des musées...
À la veille du vernissage royal du nouveau musée Magritte, place Royale, à Bruxelles, qui ouvrira ses portes au public le 30 mai, Bernard Hennebert pose la question: pourquoi avoir créé un nouveau musée au lieu de réaménager ou d’agrandir la section du Musée d’Art moderne réservée au célèbre peintre? À moins, accuse-t-il, que tout cela ne soit que business...
Le nouveau Musée Magritte ou le syndrome de la dame blanche
On passe de 5 à 13 euros
On peut pourtant se demander s’il est vraiment préférable de créer une nouvelle entité muséale plutôt que de réaménager, voire d’agrandir la section de notre Musée d’Art Moderne réservée au célébrissime peintre. Mais dans ce dernier cas, il aurait été difficile de faire payer davantage le visiteur!
Avec l’inauguration du Musée Magritte, nous allons donc vivre le «syndrome de la dame blanche» adapté à la culture. Explication: ces dernières années, nombre de tea-rooms ont en effet réussi à masquer une hausse significative du prix de cette coupe glacée typiquement belge en dissociant ses éléments mythiques: de la glace vanille, du chocolat chaud et de la crème fraîche (ou chantilly), cette dernière constituant désormais un supplément facultatif, supplétif... et tarifé à part. En art donc, désormais, on isole aussi un élément de ce qu’on considérait comme un tout afin de faire payer complémentairement sa contemplation! ( ....)
Jusqu’à la veille de l’ouverture du Musée Magritte, il fallait s’acquitter de 5 euros (tarif prix plein) pour admirer tous les chefs d’œuvres anciens et modernes des Musées Royaux sis rue de la Régence, dont sa célèbre collection d’œuvres du maître surréaliste considérée par les guides touristiques comme l’une des plus riches au monde.
Désormais, pour découvrir sur une surface plus ou moins analogue (aucun nouvel immeuble n’a été construit) globalement le même nombre d’œuvres anciennes et modernes, il faudra acquérir un billet combiné de 13 euros (collections permanentes des Musées d’Art Ancien et Moderne + Musée Magritte). Il s’agit donc de bien plus que d’un doublement du prix, en pleine crise économique sans précédent. (....)
consoloisirs